Une bonne alimentation pour une bonne santé ?

L’influence de la qualité de l’alimentation pour une bonne santé n’est plus à démontrer.

Mais qu’est-ce qu’une « bonne alimentation » ? Car aujourd’hui on entend tout et son contraire, et il devient de plus en plus difficile de distinguer le vrai du faux.

Tout d’abord, je crois qu’il s’agit d’avoir une alimentation variée et raisonnable. Nous sommes omnivores et pour un bon équilibre, il est nécessaire d’avoir une alimentation qui va couvrir tous nos besoins, que ce soit en protéines, fer, vitamines, minéraux… et cela passe par la variété.

Mais tous les aliments ne sont pas au même niveau, et nous devons en privilégier certains et pas d’autres.

Parlons tout d’abord de la consommation de protéines animales, de la viande. Même si nous sommes omnivores, notre métabolisme se compare plutôt à celui des singes que des félins, c’est-à-dire qu’il est plus facile pour notre organisme de digérer et d’assimiler des fruits et végétaux que de la viande (nous avons de petits reins et un long intestin à l’inverse des carnivores). Une consommation de viande excessive (c’est-à-dire plus de trois fois par semaine, ou encore plus de 500 grammes par semaine) peut avoir des conséquences néfastes pour notre organisme. En effet, cela peut notamment entraîner une production importante d’acide urique lors de la digestion (plus particulièrement les abats, gibiers, pigeons, oies, canard…) qui ne pourra être traitée complètement par nos reins et qui sera alors stockée dans notre organisme. Les viandes rouges (bœuf, porc, chèvre, agneau, mouton) présentent également des facteurs de risques cancérigènes (du fait de leur cuisson) plus importantes que les viandes blanches (volaille)…

D’autre part, si l’on observe notre « physique », on se rend vite compte qu’il n’est pas adapté à « la chasse » : sans les moyens modernes de chasse ou d’élevage, avons-nous les moyens physiques d’attraper un lapin ou un sanglier, de le tuer, de mordre à travers sa peau et de dévorer sa chair ? Non, nos ancêtres étaient des cueilleurs (fruits, baies, racines, champignons…) avant d’être des chasseurs. Tout cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas manger de viande, cela traduit juste le fait qu’en terme de « capacités physiques », la viande n’était pas la base de notre alimentation… et qu’aujourd’hui, même si nous avons un accès facile à la viande, une consommation raisonnable est un facteur de bonne santé.

Il en est de même pour les laitages. Depuis les années 50, on nous recommande de boire beaucoup de laitage, essentiellement du lait de vache. Si on réfléchit à « l’origine du lait », le lait de vache est fait pour le veau nouveau né, pour qu’il puisse se développer correctement en quelques mois, c’est pourquoi il est riche, notamment en hormone de croissance. Lorsque sa croissance est terminée, il n’en a plus besoin et mange de l’herbe. Le lait de vache, de par sa composition, est difficile à digérer par l’organisme humain… peut être parce qu’il ne lui est pas destiné. Ceci étant, une consommation raisonnée de lait et produits laitiers (vache mais aussi chèvre, brebis) apporte une part nécessaire de calcium, protéines… L’OMS (organisation mondiale de la santé) préconise 500 mg de calcium par jour pour un adulte, soit par exemple une part de fromage de 40 gr et un yaourt. Là encore, le raisonnable est de mise !

Il me faut également aborder l’importance de manger quotidiennement au moins cinq portions de 100 grammes de fruits et légumes, crus de préférence. En effet, l’aliment cru est porteur en lui de la Vie. Une graine peut attendre des années avant de germer, et puis un jour, si les conditions sont réunies (humidité, chaleur…), la graine va germer et commencer un nouveau cycle, car elle produira de nouvelles graines et ainsi de suite. La graine est donc porteuse de cette vie… aussi longtemps qu’elle n’a pas été cuite, car alors elle est ‘morte’. Il faut encore signaler qu’une cuisson supérieure à 48°C commence à dégrader l’aliment (dégradation des vitamines, sels minéraux, oligo-élements…). Une part d’aliments crus dans notre alimentation est donc importante si l’on veut que notre organisme profite pleinement des propriétés de ce que nous mangeons.

Le but de cette article n’est pas d’être exhaustif ni de dire ce qu’il faut manger et en quelle quantité précisément, d’autres le font mieux que moi, mais de faire appel à quelque chose que l’on a perdu : le bon sens ! Si nous nous posons la question sur ce que l’on mange en faisant appel « au bon sens », alors beaucoup d’erreurs seront évitées.

Il en est de même entre le bio, le raisonné ou non.

Comment penser que des aliments qui ont été traités massivement par des produits chimiques soient équivalents à ceux qui n’ont pas été traités ? Les détracteurs diront que les quantités de produits chimiques sont si faibles sur les aliments qu’elles ne peuvent pas être nocives ! En est-on si sûr ? Et que sait-on des « assemblages » de différents produits chimiques que nous ingérons ? Que sait-on de nos différents paliers de résistances à ces produits, car nous sommes tous différents ou nous réagissons différemment au contact de ces produits !

Comment penser qu’une poule qui a été élevée en batterie sans voir le jour, entassée dans des hangars avec des milliers de ses congénères à manger des farines, des anxiolytiques, etc… pourra pondre des œufs d’une aussi bonne qualité qu’une poule dans un champ, son milieu naturel, qui gratte la terre à la recherche de vers, de graines, etc… ?

Là encore, laisser parler le bons sens est sans doute la meilleure des réponses !

Alors si nous voulons vivre en bonne santé, posons nous aussi la question de ce qui est « évident » en ce qui concerne notre alimentation. Bien sur il y a une notion de plaisir dans ce que nous mangeons, et cette notion de plaisir peut quelquefois nous conduire à des excès… mais l’alimentation est avant tout notre carburant, l’apport indispensable d’énergie nécessaire pour faire fonctionner cette belle machine qui est notre corps. Il ne viendrait à personne l’idée de mettre du diesel dans un moteur essence…mais n’est ce pas ce que nous faisons quelquefois à notre propre machine ?!

Nous avons aujourd’hui la chance de pouvoir manger tout ce que nous voulons, tout est disponible (même lorsque ce n’est pas la saison) en excès si nous le voulons, de pouvoir supplémenter notre organisme avec des compléments alimentaires bénéfiques si nous avons des déficiences… Tout cela nous est accessible, et c’est très bien, mais pour garder notre équilibre, et vivre en bonne santé, ne perdons pas de vue ce fameux « bons sens », ces évidences ‘vraies et justes’ qui feront que nous aurons une alimentation équilibrée, saine, cohérente par rapport à nos besoins nutritionnels, à qui nous sommes, notre physiologie tout en restant dans le plaisir de manger, indispensable lui aussi à notre équilibre !

Eric JOANNES

SOPHROLOGUE CONSULTANT

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