Un bon état d’esprit pour une bonne santé ?

Bien vieillir est le souhait de tout un chacun. Or nous savons désormais, que notre corps n’est pas le seul décisionnaire… notre état d’esprit influence également notre santé !

Depuis le siècle dernier, notre connaissance du corps humain et de son fonctionnement, ainsi que les progrès de la médecine ont permis d’augmenter sensiblement notre espérance de vie (qui a en effet presque doublé au cours du XX° siècle) et également notre qualité de vie. On vit mieux, plus longtemps et en meilleure santé !

Cependant, face au temps qui passe et ses conséquences, face à une maladie pourtant traitée avec les meilleurs traitements qui existent, nous ne réagissons pas tous de la même façon.

Pourquoi, avec le même traitement, telle personne va guérir et l’autre non ?

Certes nous ne sommes pas égaux et avons tous nos caractéristiques propres qui peuvent modérer l’action d’un traitement. On peut néanmoins identifier un fait majeur dont va dépendre la qualité de notre avancée en âge, la réussite ou non d’un traitement : notre état d’esprit !

Car dans tout ce que nous vivons, et notamment dans un traitement, nous avons notre part de « travail à faire ». Se reposer uniquement sur la chimie d’un traitement et attendre que cela agisse ne suffit pas ! D’autant que nous avons notre « regard » sur la situation, ce regard qui va influencer l’action du traitement… dans le bon sens… ou l’autre !

En effet, si lors d’un traitement, on se dit intérieurement que cela ne servira à rien, que les dés sont jetés, que cette maladie est injuste… alors le message que nous envoyons est clair : cela ne servira à rien, et notre esprit conditionne en partie la performance du traitement. C’est la même chose pour l’avancée en âge : vieillir n’est pas une maladie, c’est une étape de vie, ce n’est pas l’attente du dernier soupir… mais cela peut le devenir en fonction de notre propre regard sur nous même. De nombreuses études ont démontré le lien qu’il existe entre son état d’esprit et son espérance de vie, son état physique, notamment lors de traitement de maladies.

Tout le monde connait « l’effet placebo » (du latin : je plairai) : on me donne de la farine mais je suis persuadé que c’est le meilleur traitement du monde, cette « farine » peut avoir un impact positif sur mon évolution.

Et il existe également « l’effet nocebo » (du latin : je nuirai) : on me donne un bon traitement mais je suis persuadé qu’il ne fonctionnera pas sur moi ou aura des effets négatifs… et cela peut arriver… même si c’est de la farine !

Notre esprit est donc complexe et on ne se décrète pas un « état d’esprit positif » en claquant des doigts. Mais cela se travaille !

Voici quelques conseils, parmi tant d’autres, qui peuvent améliorer votre vie et votre état d’esprit :

  • Prendre conscience de ses pensées négatives afin de les arrêter ou en tout cas essayer de les arrêter en modifiant son comportement à ce moment là : je réalise que je suis en train de broyer du noir, je décide de penser à quelque chose d’agréable que j’ai vécu et ou de faire quelque chose, d’agir (je me prépare un thé…)
  • Au début de la journée, je me fixe des objectifs, même mineurs, et je vais les réaliser (appeler une amie, faire les carreaux -!-, me préparer un plat que j’aime bien…), l’idée étant d’être dans une forme d’action !
  • A la fin de la journée, je fais le bilan de tout ce que j’ai fait de bien, d’agréable, d’utile…
  • Chaque fois que je réalise que je ne vais pas bien, je décide de me faire PLAISIR, des petits plaisirs simples (m’acheter des fleurs, déguster une pâtisserie que j’aime…). Ces petits plaisirs n’ont l’air de rien mais ils changent la vie.
  • Je tiens mon journal, en me concentrant sur les expériences positives.
  • Je pratique l’autosuggestion : cela peut sembler simpliste, mais le cerveau utilise des raccourcis et il va prendre le chemin utilisé le plus souvent, qui devient petit à petit la norme.
  • Et surtout, au cours de la journée, je pratique une activité physique, au moins 30mn par jour : je vais marcher, je m’aère, je m’expose à la lumière… je peux méditer aussi. Dans le combat contre la maladie, il est même recommandé de pratiquer un sport de lutte (judo…), et même si on est épuisé, on le fait à sa mesure ; il est reconnu que cela aide à mieux lutter contre la maladie car vous prenez part activement, vous aussi, à la lutte !
  • La sophrologie, l’hypnose ericksonienne, le yoga, la méditation… peuvent permettre de prendre conscience d’un état d’esprit négatif, et de le corriger.

Ainsi, notre santé, notre équilibre sont le résultat de nombreux éléments, il convient de tous les travailler. Un état d’esprit positif en est un. Une bonne santé, un bon équilibre sont aussi les conséquences de nos choix, que ce soit au niveau de la qualité de notre alimentation, de la pratique d’activités physiques, d’une bonne récupération et d’un état d’esprit positif. Nous avons notre rôle à jouer, et c’est très bien, car cela nous éloigne de la victimisation : nous avons notre part de responsabilité.

Pour terminer, je partage cette citation du Bouddha sur le rôle déterminant des pensées… à méditer.

« Nous sommes ce que nous pensons.
Tout ce que nous sommes surgit avec nos pensées.
Avec nos pensées, nous faisons notre monde ».
Bouddha

Contributeur :

Eric JOANNES
SOPHROLOGUE CONSULTANT
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